31 mars, 2006

Bientôt un nouveau Salon...

Et oui, c'est bientôt mon Salon annuel préféré : Réalités Nouvelles. J'y présente une toile d'1m30 sur 1m30 dont je ferai la photo ces jours-ci. On a également demandé à chaque artiste de présenter une photo, ce qui est un exercice de style intéressant, auquel je me suis plié avec plaisir.

Cette année, c'est la soixantième édition. A cette occasion, je me permets de reproduire ci-dessous le texte introductif de son Président, Michel Gemignani.

Pour son 60e Anniversaire, le Salon des Réalités Nouvelles, invite une quinzaine d’Artistes dont les choix et la notoriété internationale inscrivent l’abstraction ou plutôt les abstractions dans une réflexion contemporaine : entre l’histoire de l’Art et ses engagements successifs et le déploiement des pratiques non-figuratives aujourd’hui.

Pourquoi défendre encore l’abstraction alors que l’image récurrente de la photographie dans notre société contemporaine, pose la question de la représentation, voire des figurations ?

Le mérite de notre Salon, plutôt que de figer une définition historique de l’abstraction, est surtout de favoriser son inventaire : les territoires exprimés générent toutes les confrontations possibles offrants davantage un débat toujours ouvert qu’une pure classification – Art concret – Abstraction géométrique – Impressionnisme abstrait – Abstraction lyrique – Expressionnisme abstrait ou allusif etc.

Le Salon des Réalités Nouvelles ne présente pas une série d’œuvres isolées, mais davantage un regard offert sur les différentes trajectoires amenant ses Artistes à repenser leur travail – et au visiteur d’y lire et sentir les oppositions, les proximités, les rugosités ou les porosités; un entre-deux ou l’ensemble et le singulier cohabitent permettant aux œuvres d’exister dans leur diversité et leur différence.

C’est dans cet esprit qu’une quinzaine d’Artistes, parmi lesquels Karel APPEL, John HOYLAND, Albert IRVIN, Pierre SOULAGES, Carmelo ARDEN-QUIN, CRUZ-DIEZ et Albert FERAUD répondirent à notre invitation participant ainsi à l’élargissement de notre nouveau parcours?: l’abstraction dans tous ses états et ses marges. Nous tenons à les remercier pour leur généreuse participation.

Et pour paraphraser Guy Lanoë, mon prédécesseur, j’ai l’espoir que ce 60e Salon montrera au public le chemin de l’essentiel?: l’existence du Salon des Réalités Nouvelles, montre et démontre, si besoin est, la permanence de l’abstraction, son actualité?: c’est une réalité dont il faut tenir compte.

Michel Gemignani