Dan Flavin au Musée d'Art Moderne de Paris : Juste se laisser porter...

C'est tout ce que j'aime...

Le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris propose depuis le 6 juin une rétrospective de l'oeuvre de Dan Flavin. Je n'y suis allé qu'aujourd'hui, en ce début du mois de septembre.

Dans Flavin s'inscrit dans le courant "minimaliste" américain des années 60/70 et utilise la seule lumière comme matériau de base. Des néons de différentes dimensions et différentes tonalités, dont la lumière se conjugue, rebondit sur les murs blancs, modifie les perceptions de le l'espace.

Si certaines oeuvres sont relativement difficiles à cerner, l'exposition dans son ensemble possède un fort pouvoir poétique. Pour se convaincre de son intérêt, il suffit de croiser le regard émerveillé des enfants qui découvrent qu'après avoir été baignés dans un espace entièrement vert, le couloir qu'ils avaient auparavant vu "blanc" est comme par magie devenu "rose".

La lumière est partout, parfois éblouissante, parfois tout à fait ténue, subtile, dicrète.

Il suffit alors de se laisser porter par l'ambiance, un peu comme dans les oeuvres d'Olafur Eliason, sans nécessairement chercher à comprendre absolument. Ressentir, juste ressentir. Parce que l'art contemporain, contrairement à ce qu'on lit trop souvent, c'est - en tout cas pour moi - juste se laisser aller, avoir l'esprit ouvert, rêver, mais pas trop intellectualiser.

Dan Flavin, une rétrospective
9 juin > 8 octobre 2006
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris